Accéder au contenu principal

Pourquoi se cacher de qui on est réellement ?

C'est toujours plus délicat d'aborder des aspects personnels. Alors oui, les réseaux sociaux ont pour but de donner envie, de faire saliver les autres de notre bonheur. Mais pourquoi ? Envier les autres ne nous rendra pas plus heureux.

"Lorsque je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que voulais faire lorsque je serai grand. J'ai répondu "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie." John Lennon

J'ai pas peur de me cacher derrière mon écran en prétendant que la vie est belle, parce que oui, la vie EST belle, il faut juste savoir l'apercevoir sous le bon angle. 
J'ai pas peur non plus de qui je suis, il faut juste savoir s'entourer des bonnes personnes.
Alors oui, je suis Deborah, une fille assez rigolote, avec de l'humour, qui ne sait pas faire de siestes et lutte souvent contre des kilos en trop. 
Je suis aussi Deborah, une collègue sympa, une oreille attentive pour les autres et une épouse aimante/collante, une cuisinière qui se débrouille.
Je suis aussi cette Deborah qui manque de confiance en elle, qui déborde d'amour pour son fils, hypersensible et en conflit quasi-permanent avec la nourriture.

La vie n'est pas toute noire ou toute rose. Il faut un peu de bon et un peu de mauvais. Mais on ne peut pas être tout l'un ou tout l'autre. Il y a forcément des moments difficiles, des passages à vide, et c'est NORMAL. Nous sommes des être humains, les comptes instagram avec du positif du début à la fin et des sourire à n'en plus finir, n'y croyez pas trop, ça ne fera que vous rendre plus malheureux d'être dans la comparaison.

Je n'ai pas peur de dire que je mène un combat au quotidien, que je suis passée par la dépression et les troubles alimentaires. Je ne dirais pas qu'il me définisse pour qui je suis aujourd'hui, mais plutôt qu'ils font de moi ce que je suis aujourd'hui. Beaucoup ont honte de ces maladies parce qu'ils dirigent nos comportements quand on est submergés. Mais je trouve qu'elles ne sont pas plus honteuses qu'un cancer ou le SIDA. Il s'agit d'un combat quotidien qui est plutôt à souligner et à partager.

Alors non, je n'ai pas envie de me cacher derrière mon écrit et nier qui je suis. La preuve, en image.



Commentaires